Guy Oberson est né en 1960 à Billens, dans le Canton de Fribourg, en Suisse. Il vit à Lentigny, Paris et Berlin. En 1979, il quitte Fribourg pour se rendre à Rapperswil, où il se forme pour la restauration de peintures murales. En même temps, il travaille dans le domaine de l’enseignement. Ce n’est qu’à partir des années 2000 qu’il se consacre entièrement à son activité de peintre.
Ses oeuvres s’inspirent de la campagne dans laquelle il a grandit. Il explore des aspects plus sombres, parfois mélancoliques. « Une tourmente infernale, une âme en émoi, il semble apposer sur la toile et le papier une part de lui-même qu’il abandonne définitivement, qui ne lui appartient désormais plus. Il est ainsi attiré par l’exploration d’un côté plus sombre, cherchant par là à se dérober à la censure de la pureté. » Galerie C
Sa première exposition personnelle se tient à Paris, en 2006. En 2011, il obtient une résidence de l’Etat de Fribourg et s’installe à Berlin. Il travaille notamment sur la nature et notre relation avec celle-ci ainsi que la part animale, entre comportements primitifs et mythologie. Ces oeuvres « Terrestres » sont montrées à Charmey, en Suisse, à Arles, ou encore à Esslingen.
Puis, en même temps, il reprend un travail démarré en 2008: les changements climatiques mêlés à l’économie et la politique, inspiré par ses voyages. Se oeuvres sont dans plusieurs collections publiques et privées: celle de l’Office fédéral de la Culture de Berne, Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel et Fribourg, Musée des beaux arts du Locle, de l’état de Fribourg, de la banque Raiffeisen et d’Actes sud à Arles.
L’artiste neuchâteloise Maude Schneider (1980) sublime le quotidien à travers des œuvres céramiques. Partant d’objets banals, elle les détourne par la présence délicate d’un geste passé, dont il ne resterait plus que l’empreinte. Ici, une corde enroulée puis rangée, dans l’attente, nous surprend par sa poésie mimétique. Une autre forme de mélancolie se détache du […]